Trois raisons d’investir dans des obligations en 2024

Les obligations font leur grand retour. Après quelques années de vaches maigres, les rendements des obligations de qualité, qui ne généraient encore récemment que 2 ou 3 % (USD), devraient désormais atteindre 5 à 6 %.

Les investisseurs, qui, par le passé, visaient des rendements entre 5 et 6 %, n’avaient ainsi guère d’autre choix que de s’aventurer sur le terrain risqué des crédits de faible qualité. Aujourd’hui, des rendements identiques peuvent être atteints avec des obligations bien mieux notées.

Nous vous présentons ci-dessous les trois principales raisons pour lesquelles 2024 devrait être un bon millésime pour les obligations:

1. Fin de la hausse des taux

Une grande partie de la volatilité des obligations observée ces dernières années résultait de la hausse rapide des taux. Afin de lutter contre l’inflation, les banques centrales ont relevé les taux directeurs et appliqué une politique monétaire restrictive. Le renchérissement des emprunts avait pour objectif d’atténuer le pouvoir d’achat et d’endiguer ainsi l’inflation. Les intérêts comparativement plus élevés se sont répercutés également sur les obligations, dont la valeur évolue généralement à l’opposé du niveau des intérêts. 

Bien que l’inflation n’ait pas encore été définitivement éradiquée, sa fin semble, malgré tout, proche. À en croire les banques centrales, les intérêts devraient avoir atteint leur sommet. La Banque nationale suisse a déjà baissé ses taux et la Réserve fédérale américaine a annoncé qu’elle procéderait à une première réduction au cours des prochains mois.

En l’état actuel de la situation, il semblerait que le vent tourne en faveur des emprunts d’État. En matière d’intérêts, les investisseurs pourraient, en 2024, avoir le vent en poupe.

2. Rendements attrayants

Sur le marché obligataire, il y a longtemps que les rendements n’ont plus été aussi attrayants. Emprunts d’État à longue échéance ou instruments Investment Grade et High Yield: les rendements possibles sont bien supérieurs à ce qu’ils étaient au cours du cycle de relèvements des taux.

Les obligations à haut rendement, qui ne généraient encore récemment que 2 ou 3 %, sont désormais disponibles à 5 ou 6 %. 

À cela s’ajoute le fait que les investisseurs ne doivent plus, pour obtenir des rendements intéressants, accepter simultanément plusieurs stratégies à risque. Pour parvenir à de tels rendements, ils peuvent désormais recourir à des produits obligataires moins volatils de qualité à taux fixes. Le rapport rendement/risque s’est amélioré. 

3. Amélioration des perspectives économiques

Début 2023, la menace d’une profonde récession et de l’effondrement des économies nationales faisait encore les gros titres des médias. Les prévisions des experts ont depuis fondamentalement changé.

La plupart d’entre eux prévoient désormais un «atterrissage en douceur» ou une légère récession, ce qui devrait avoir des répercussions positives sur l’octroi de crédits et être ainsi propice au développement économique. La maîtrise de l’inflation offre aux investisseurs de nouvelles opportunités sur le marché des obligations.

Il est temps de redécouvrir les obligations

Après les récentes turbulences du marché et les hausses de taux de ces dernières années, les perspectives pour les obligations semblent être nettement plus favorables cette année. L’augmentation des rendements, la diminution probable des défauts de paiement et le recul de l’inflation devraient favoriser des rendements attrayants.

Différentes solutions d’investissement spécifiques permettent de tirer parti du marché obligataire:

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